Projets et groupes de réflexions scientifiques

L’action observatoire du foncier agricole en Pays Coeur d’Hérault a été définie à l’issue des EGAAD et intégrée dans le Projet Alimentaire. Depuis 2019, des diagnostics, des ateliers et des actions animées par le PAT ont souligné la nécessité de développer cette action d’observatoire en Pays Coeur d’Hérault. Ainsi, le Pays a mobilisé une équipe de 6 étudiants du master ERDL « Espaces Ruraux et Développement local » de l’Université Paul Valéry de Montpellier afin de définir un premier cahier des charges pour la mise en oeuvre de ce type de projet en Coeur d’ Hérault.   Vous pouvez parcourir les différents dossiers produits par les étudiants  :
  • 1er dossier : Présentation de la méthodologie, définition observatoire, élément diagnostic
  • 2ème dossier : Compte rendu de l’atelier participatif
  • 3ème dossier : Cahier des charges, plus synthétique avec fiches actions
       

Dans le cadre d’une convention avec l’Université Paul Valéry, le Pays Cœur d’Hérault a missionné deux groupes d’étudiants. L’un a travaillé sur la reconquête des friches agricoles du Coeur d'Hérault, au travers de quelques exemples ciblés, l’autre sur la prise en compte de l'adaptation au changement climatique dans l’urbanisme local, dans la continuité du Plan Climat.

La mission concernant les friches agricoles est avant tout une démarche méthodologique de remise en culture potentielle de friches agricoles à partager et à prolonger, dans le cadre du Système Alimentaire Territorial Durable. Cette mission a été élaborée en concertation avec le Conseil de développement, l'INRA et la DDTM de l'Hérault.

Ainsi, vous pouvez parcourir le rapport d'étude en téléchargement ci-dessous, ainsi que le diaporama qui a été présenté lors de la restitution de ces travaux. Nous sommes également ouvert à vos questions scot@coeur-herault.fr.

Merci !

 

Le Pays Cœur d’Hérault a missionné un groupe d’étudiants pour travailler sur la "reconquête des friches urbaines" du Coeur d'Hérault. Il s'agit d'un travail de diagnostic et de propositions stratégiques en lien avec l'Appel à Manifestation d'Intérêt lancé par la Région Occitanie en 2018 (appel à projet).

 

Ce travail conduit en relation avec les Communautés de communes et les communes intéressées par la démarche, a permis de sélectionner des friches, déclinées en fiches actions. Les communes qui le souhaitent disposeront de cette manière, des informations nécessaires pour engager rapidement leur demande de financement auprès de la Région, sur un prolongement de ce dispositif en 2019.

 

Vous pouvez parcourir les résultats de leurs travaux en ligne :

 

 
 
 

Dans le cadre du Master 2 Gestion des Espaces Ruraux et Développement Local à l'université Paul Valéry Montpellier III, des étudiants travaillent actuellement sur un projet tutoré en matière de densification, en réponse à une commande du Pays Coeur d'Herault. Cette étude consiste à poursuivre, de manière approfondie et opérationnelle, l'analyse du potentiel de densification et de renouvellement urbain déjà menée par un groupe d'étudiants l'année dernière pour le Pays Coeur d'Hérault. Cette année, l'étude porte sur les communes de Gignac et Saint-André de Sangonis.

Plus d'un trentaine de personnes a participé à la restitution de ce travail. Les échanges ont été nombreux entre les participants et les étudiants.

Quelques échanges :

- Lien densification et PLH de la CCVH : Le PLH a pour objectif d'équilibrer la répartition de l'accueil démographique. Aujourd'hui la CCVH comptabilise 38 000 habitants et demain nous seront plus de 40 000. Comment les accueillir dans de bonnes conditions ? Quelle offre de services et d'équipements proposer ? Quelle capacité d'accueil dans l'enveloppe urbaine ? L'objectif est de limiter l'étalement urbain pour préserver le cadre de vie et le paysage. (JF Soto).

- Réappropriation des caves coopératives : Dans les projets urbains, la question de la réappropriation des caves coopératives est nécessaire. Une réflexion est à conduire et votre choix de travailler sur celle de Gignac est positive (JF Soto).

- Densité et logements: Dans les Centres Villes, il y a de fortes densités, de l'ordre de 90Logements/Ha. Mais derrière toute analyse purement quantitative, il doit y avoir une approche qualitative, en termes de mixité des formes urbaines.  Il y a une réelle demande pour de petits logements sur le territoire (ex. opération à Pouzols). Il faudrait informer les propriétaires et les opérateurs sur des modalités d'aménagement différenciées (étudiants). De quelle manière la densification peut elle contribuer à la production de logements ?

La division parcellaire est un élément à prendre en compte assurément. Même si au regard de la configuration de la parcelle et de sa supercificie, certaines d'entre elles ne peuvent être divisées (C Jamot). Les logements vacants localisés dans le centre ancien sont également difficile à se réapproprier au regard de la configuration du quartier et de l'habitation ou le stationnement, le garage, les extérieurs, sont inexistants.

L'augmentation du coût du terrain a contribué à faire diminuer la taille des parcelles. Aujourd'hui, nous sommes à 300/400m² par logement (M Pechin).

Il y a un avant et un après A750. Les prix ont été multipliés par 4 (JF Soto).

- Equilibre des fonctions : Avec l'étalement, il y a la difficulté à assurer les fonctions urbaines, en matière d'équipements et de services (L Dupont).

- Stationnement en Centre Ville : La question du stationnement en centre ville est primordiale et difficile à travailler. En effet, le stationnement ne s'insére pas ou peu dans les tissus resserrés anciens. La voiture n'a pas ou peu de place. Or, dans nos territoires à dominante rurale, voire péri-urbaine, elle reste majoritaire dans les modes de déplacement (C Martinez). Toutefois, la situation des coeurs de ville s'améliore. Il faut amener petit à petit les opérateurs à travailler de belles opérations. C'est de la dentelle. Il faut éviter le laisser-faire ( JF Soto).

Réglementations : La Loi ALUR a été rédigée pour les centres urbains et non pour les territoires ruraux (JF Soto) .

 

Nous venons d'apprendre que le Pays Coeur d'Hérault est lauréat à l'Appel à Projet « Ecosystèmes, Agricultures et Alimentation », organisé par la Fondation de France et la Fondation Carasso !

En effet, en partenariat avec l'INRA de Montpellier (Brigitte Nougaredes, UMR Innovation), pour lequel nous serons territoire d'expérimentation, nous pourrons travailler de concert sur le projet « BâtiAlim. Expérimentations pour une gestion durable du bâti alimentaire*».

Ainsi, nous prolongeons notre collaboration entamée depuis plusieurs années sur la question de la gestion du bâti agricole.

* le bâti alimentaire concerne tous les bâtiments agricoles dédiés à l'activité agricole de la production, à la transformation, stockage ...

 

Afin de compléter les études préalables du SCoT, préfigurant le lancement de notre projet, les élus ont passé commande à l'université Montpellier III, d'un diagnostic stratégique et prospectif portant sur les équipement du territoire du SCoT.

L'objectif de ce diagnostic est de poser les bases de la réflexion du SCoT, mais aussi et surtout d'être remis aux communes qui se lancent dans la révision de leurs documents d'urbanisme communaux : PLU / Carte communale.

 

 

La gestion durable du bâti agricole est au  cœur du projet de recherche-action développé par le Pays Cœur d’Hérault en partenariat avec l’INRA de Montpellier (UMR Innovation). Le projet vise à élaborer des solutions qui répondent aux enjeux  agricoles du territoire.

Pour cela, deux actions principales sont mises en oeuvre:

  • la réalisation d’un diagnostic local portant sur la définition des enjeux territoriaux et des dynamiques agricoles et sur la gestion publique des constructions agricoles.
  • l’élaboration de solutions de gestion durable du bâti agricole avec les acteurs locaux : élus, techniciens et experts.

Validé par le comité le pilotage, le diagnostic local met en évidence divers enjeux  territoriaux comme le développement et l’adaptation des exploitations agricoles en place, l’installation et la diversification des productions, la gestion spatiale du bâti agricole, les enjeux environnementaux et paysagers. Il révèle une inadéquation entre la gestion publique des constructions agricoles et les dynamiques agricoles du Cœur d’Hérault.  Les analyses réalisées complètent les études préalables à l’élaboration du SCoT notamment l’étude en cours sur le foncier agricole.

Afin de co-construire des solutions adaptées aux enjeux locaux, une réflexion a été initiée avec la mise en place de deux groupes de travail thématiques, un sur la « réglementation » et l’autre sur « l’architecture et l’insertion paysagère ».
Ces solutions pourront être présentées  et discutées lors des ateliers thématiques prévus à l'automne. A moyen termes des projets pilotes pourraient être mis en place afin de tester ces solutions de gestion durable bâti agricole.

 

Le Pays Cœur d’Hérault collabore avec l’INRA afin de proposer des solutions innovantes de gestion durable du bâti agricole. Il s’agit de répondre à la fois aux enjeux de protection des espaces agricoles et aux besoins de constructions agricoles nécessaires à l’activité agricole au sein du territoire.

Une première phase de diagnostic sur la gestion du bâti agricole vient de se terminer. En effet, deux diagnostics dans la communauté de communes du Clermontais et de la Vallée de l'Hérault ont été respectivement réalisés par des étudiants de l'université Montpellier 3 Paul Valéry et de l’école Montpellier SupAgro.

Ces diagnostics ont notamment mis en évidence :

  • Un bâti agricole et non agricole disséminé dans les zones agricoles des deux communautés de communes,
  • Des demandes de bâti agricole en premier lieu en provenance l’activité viticole et de l’élevage mais aussi d’une agriculture diversifiée telle que le maraîchage et l’arboriculture,
  • Une faible prise en compte paysagère et environnementale dans les constructions agricoles,
  • Une diversité d’acteurs et de documents d’urbanisme entraînant des contradictions dans la gestion du bâti agricole sur l’ensemble du territoire.

Ces travaux sont prolongés par un stage long pour formaliser notre réflexion à ce sujet, en terme de synthèse stratégique et de propositions d'actions opérationnelles. L'ensemble de  ces échanges vont renforcer l'étude SCoT portant sur le foncier agricole.

A partir d’un état de lieux partagé, des temps de concertation seront organisés en mai et juin 2014 afin de co-construire  avec les acteurs du territoire de nouvelles modalités de gestion durable du bâti agricole.

Diagnostic en vallée d'Hérault
Diagnostic en Clermontais
 

 

L'étude d'inventaire et de prospective portant sur le "Patrimoine ferroviaire en cœur d’Hérault" est le résultat du travail mené pour le Pays Cœur d’Hérault par 5 étudiants en master 2 « développement local des espaces ruraux » de l’université Paul Valéry. Pendant 5 mois, ils ont parcouru les 60 km d’anciennes voies ferrées du Pays Cœur d’Hérault et ont rencontré les acteurs de ce territoire.

Cette étude présente :

  • L’état des lieux du patrimoine ferroviaire
  • Les enjeux liés à ce patrimoine dans le contexte du cœur d’Hérault
  • Des perspectives et préconisations d’actions à court, moyen et long terme

Cette étude à fait l’objet d’une présentation publique le 20 février 2013 à l'Agence Economique de Saint André de Sangonis. Un débat riche à suivi l’exposé des étudiants. Maintenant, ce travail est à disposition de tous, citoyens, élus et services techniques, afin d’être utilisée pour éclairer la question des anciennes voies ferrées dans tous les projets de territoires du Cœur d’Hérault. Ce travail d'investigation s'inscrit directement dans le projet de Schéma de Cohérence Territoriale, en nourrissant la réflexion sur le thème de la mobilité.

Après sa participation à ce projet, Anais Laffont est à présent stagiaire au SYDEL Pays Coeur d'Hérault, pour prolonger, entre autre, cette mission sur les voies ferrées. Elle est ainsi assistante d'études sur l'observatoire territorial et sur le SCoT.

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